a dieu nous appartenons et à lui nous retournons

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En cette douloureuse circonstance nous nous consolons 16K views, 22 likes, 0 loves, 4 comments, 8 shares, Facebook Watch Videos from MMB MY OPINION: Nous appartenons à Dieu et c'est vers lui que nous 1.6K views, 22 likes, 0 loves, 4 comments, 8 shares, Facebook Watch Videos from MMB MY OPINION: Nous appartenons à Dieu et c'est vers lui que nous allons retourner Reposes en paix Louseny Camara ! 🍓 (@_s.vhhh.44) sur TikTok | 552 j'aime. 60 fans. « C’est à Allah que nous appartenons et a lui que nous retournons » (S2;V152)🕊 . TikTok. Téléverser . Connexion. Pour toi. Abonnements. LIVE. Connecte-toi pour suivre des créateurs, aimer des vidéos et voir les commentaires. Connexion. Sujets populaires. Comédie Gaming Cuisine Danse Beauté Animaux Sport. Comptes suggérés Site De Rencontre Pour Ado Pour Trouver L Amour. Chapitre 2 Le Dieu qui connaît la fin dès le commencement 1. À la différence des politiciens, vers qui devons-​nous nous tourner pour connaître l’avenir? DE TOUT temps, depuis l’antique Babylone jusqu’à notre époque, les chefs politiques ont consulté des astrologues et des voyantes ou médiums, afin de connaître l’avenir. Ils ont cherché par des moyens surnaturels à acquérir la prescience qui leur permettrait de gouverner avec succès. L’étude de la politique, depuis l’origine jusqu’au dernier quart du vingtième siècle, démontre que toutes les informations ainsi obtenues se sont avérées trompeuses. Rien d’étonnant que le monde soit dans la confusion totale et que ses dirigeants ne sachent de quel côté se tourner. Les nations dans l’angoisse ont recours à des mesures arbitraires et les hommes ont toute raison de redouter le pire. Sur la terre, nul n’est capable d’apporter le vrai remède. La seule chose à faire est de se détourner des astrologues, des médiums et de la source occulte trompeuse qui les conduit, et de se tourner vers le Dieu suprême de toutes choses, le Dieu Très-Haut, qui mettra en place le gouvernement universel à venir. 2. D’après quoi est jugée la qualité d’un vrai Dieu relativement aux prophéties? 2 Nul historien, nulle personne bien informée ne niera que, depuis les temps les plus reculés, les nations du monde ont eu des dieux, visibles et invisibles. Bien que l’empereur du Japon ait renoncé, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, à se faire passer pour un dieu le descendant d’Amaterasu, déesse du soleil, le pays du soleil levant compte encore aujourd’hui un grand nombre de traditionalistes qui sont fidèles au culte de l’empereur. Ces soi-disant “dieux” des nations ont eu leurs prophètes sur terre. Par exemple, dans le pays d’Israël au temps du roi Achab et de la reine Jézabel, soit au dixième siècle avant notre ère, les prophètes du dieu Baal étaient au nombre de quatre cent cinquante I Rois 1822. Ces prophètes prédisaient l’avenir au nom de leur dieu. Si la prophétie prononcée au nom d’une divinité quelconque ne s’accomplissait pas, c’était la preuve que le dieu en question était un faux dieu ou qu’il n’était pas une divinité. En fait, la qualité d’un vrai dieu était jugée d’après la vérité ou la fausseté de ses prophéties. 3. Sous quel rapport les prophètes devraient-​ils être des témoins pour leur Dieu? 3 Dans cette épreuve décisive de la valeur des prophéties, quel Dieu s’est avéré être le vrai Dieu vivant? Les prophètes des dieux des nations se sont levés comme témoins pour citer les actions de leurs dieux et les prophéties qu’ils avaient fait se réaliser. Mais laquelle de ces divinités a énoncé des prophéties qui soient de quelque utilité pour notre époque, des prophéties qui se réalisent actuellement? Quel historien peut aujourd’hui citer une seule de ces prophéties à titre de preuve? Il n’y en a pas! Et pourtant, il est un Dieu qui accepte volontiers de mettre sa qualité de prophète à l’épreuve, afin de démontrer qu’il est le seul vrai Dieu vivant, qu’il est doué de prescience, capable de prévoir l’avenir, et que toutes ses prophéties se sont réalisées. Il peut également produire des témoins qui présenteront des faits historiques établissant qu’il est le Dieu de la vraie prophétie. Qui est ce Dieu? Comment se nomme-​t-​il? 4-6. Quel défi Ésaïe 439 lance-​t-​il aux dieux des nations? 4 L’un de ses prophètes fut Ésaïe, fils d’Amos. Il vécut au huitième siècle avant notre ère et était l’un des sujets du royaume de Juda. L’esprit d’inspiration descendit sur lui et il fut utilisé comme porte-parole pour lancer le défi suivant à tous les dieux des nations 5 “Que toutes les nations se réunissent ensemble en un seul lieu, et que les groupements nationaux se rassemblent! Qui, parmi eux [les dieux des nations et des peuples], peut révéler cela? Ou bien peuvent-​ils nous faire entendre les premières choses? Qu’ils [ces dieux] produisent leurs témoins, pour qu’ils [ces dieux] soient déclarés justes, ou bien qu’ils [les nations et groupements nationaux] entendent et disent C’est la vérité!’” — Ésaïe 439. 6 Par cette déclaration, les dieux des nations sont mis en demeure de prouver leur aptitude à prophétiser. Lequel d’entre eux est capable de prophétiser ce qu’Ésaïe a prédit dans les versets du chapitre cité plus haut? Lequel se montrera capable de nous faire entendre à l’avance les premières choses, celles qui vont se produire dans l’avenir immédiat, sans parler de celles qui doivent survenir dans la période finale? 7. Quel genre de témoins devraient produire ces faux dieux, et qui devrait les écouter? 7 Que les dieux des nations produisent leurs témoins sur la terre pour qu’ils attestent que ces divinités ont prophétisé avec exactitude! Que ces témoins prouvent que ce sont de vrais dieux, des dieux dignes de confiance, qui méritent d’être déclarés justes et droits, et d’être adorés en raison de l’infaillibilité de leurs prédictions! Ou bien, que les nations et les groupements nationaux rassemblés écoutent ces témoins, vérifient leurs déclarations, afin d’être à même de dire qu’elles sont exactes, véridiques et conformes aux faits historiques! Ces dieux des nations ainsi mis au défi ont été impuissants à susciter pareils témoins dont on aurait pu dire de leur témoignage “C’est la vérité!” 8. À qui s’identifie celui qui lance le défi? 8 Voici à présent la déclaration faite par celui qui a lancé ce défi. Selon la Bible de l’abbé Crampon édition de 1905, il se fait connaître par son nom, disant “Vous êtes mes témoins, dit Jéhovah, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous reconnaissiez et que vous croyiez, et que vous compreniez que c’est moi. Avant moi aucun Dieu n’a été formé, et il n’y en aura point après moi. C’est moi, moi qui suis Jéhovah, et il n’y a point d’autre sauveur que moi. C’est moi qui ai annoncé, qui ai sauvé, qui ai prédit ce n’est pas un Dieu étranger parmi vous; vous êtes mes témoins, dit Jéhovah; c’est moi qui suis Dieu! Désormais aussi je le suis, et il n’y a personne qui délivre de ma main; j’agirai, et qui l’empêchera?” — Ésaïe 4310-13; voir aussi Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau. 9. Qui sont les témoins produits par Jéhovah, et comment l’ont-​ils été? 9 Le Dieu qui a posé ces questions se fait ouvertement connaître par son nom, à savoir Jéhovah. Alors que les dieux mis au défi ne peuvent produire des témoins capables d’établir leur divinité, Jéhovah, lui, est en mesure d’en susciter. Ses témoins sont à la barre. C’est lui qui les a produits; il leur demande de se rappeler comment ils sont devenus Ses témoins. Mais qui sont-​ils au juste? Jéhovah les identifie à un groupe, à une unité; il dit “Mon serviteur que j’ai choisi.” Ces témoins font contraste avec les nations et les groupements nationaux dont Jéhovah défie les nombreux dieux. Ils constituent le serviteur de Jéhovah, la nation qu’il s’est lui-​même choisie. Pour que cette nation soit composée de témoins unanimes, Jéhovah en a fait une classe, son serviteur, de sorte qu’ils entrent en relations avec lui pour le connaître, pour croire et avoir foi en lui et donc comprendre qu’il est le Même, le Dieu éternel qui ne change pas. Ainsi, ses témoins seraient équipés pour lui rendre témoignage devant toutes les nations idolâtres du présent monde. 10. Comment expliquer qu’aucun Dieu n’a été formé avant Jéhovah? 10 Avant ce Dieu Jéhovah, nul être ou chose n’a été formé en tant que Dieu. Non pas que Jéhovah Dieu lui-​même ait été formé par quelqu’un. Si, à l’exemple des athées de l’époque moderne, nous voulions soutenir que Jéhovah a été formé, il nous faudrait alors en toute logique poser la question suivante Qui a formé Jéhovah Dieu? Cette question en amènerait une autre Qui donc a formé celui qui a formé Jéhovah Dieu? Et ainsi de suite! Nous n’en finirions pas de nous poser sans cesse la même question. Aussi, le mystère de la divinité n’en serait que plus profond et plus compliqué, ce qui aurait de quoi décevoir les esprits réfléchis. La question cesserait de se poser lorsqu’on aurait enfin trouvé celui qui aurait formé les autres, sans avoir été lui-​même formé, l’Être qui aurait toujours existé et n’aurait pas eu de commencement. Le prophète Moïse, qui fut l’un des témoins composant la classe du “serviteur” de Jéhovah, a résolu le problème de façon simple, nous épargnant ainsi bien des conjectures. Parlant du Seigneur Jéhovah, Créateur du ciel et de la terre, il dit “De l’éternité à l’éternité tu es, ô Dieu!” — Psaume 901, 2, AC. 11. Pourquoi, avant Jéhovah, aucun Dieu n’a-​t-​il été formé? 11 Pourquoi donc Jéhovah a-​t-​il déclaré “Avant moi aucun Dieu ne fut formé.” Ésaïe 4310. Parce que les nations idolâtres avaient elles-​mêmes inventé ou formé leurs faux dieux, mais n’avaient pas formé Jéhovah Dieu. N’ayant pas existé avant Jéhovah, ces nations ne pouvaient avoir formé, avant lui, un seul de leurs dieux. Jéhovah, le Créateur de la terre et de ses habitants, existait bien avant que l’une quelconque des nations ne soit venue à l’existence. Voilà pourquoi, avant Jéhovah, aucun dieu n’a été formé par les nations idolâtres. aucun Dieu ne sera-​t-​il formé après Jéhovah? 12 Et Jéhovah ajoute “Et il n’y en aura point après moi.” És 4310 AC. Dieu “de l’éternité à l’éternité”, Jéhovah ne disparaîtra jamais. En revanche, les nations idolâtres n’étant pas éternelles, elles disparaîtront prochainement de la scène terrestre au cours du plus grand de tous les bouleversements universels, tandis que le Dieu éternel Jéhovah survivra à jamais. Les nations idolâtres ne continueront donc pas d’exister après Jéhovah, mais lui subsistera après elles. Par conséquent, elles seront dans l’impossibilité de continuer à former des faux dieux après Jéhovah. Leurs dieux fabriqués par les hommes périront avec elles Ésaïe 218-21. Mais Jéhovah, le vrai Dieu des prophéties, est vivant à jamais. Ses fidèles témoins vivront éternellement eux aussi, étant toujours prêts à rendre témoignage à la divinité de Jéhovah. 13. Dans quels cas des dieux n’ont-​ils pas continué à exister après Jéhovah? 13 Nombre de nations des temps anciens, telles que Babylone, l’Assyrie, l’Empire médo-perse, Édom Idumée, Moab, Ammon et d’autres encore, ne sont plus depuis longtemps, et les dieux qu’elles s’étaient fabriqués ont disparu avec elles. Jéhovah Dieu a pu dire au sujet de ces dieux “Après moi il continua de n’y en avoir aucun. Moi, moi je suis Jéhovah, et en dehors de moi il n’y a pas de sauveur.” — Ésaïe 4310, 11, MN. DES TÉMOINS SONT CRÉÉS OU SUSCITÉS 14, 15. Comment Jéhovah a-​t-​il créé ses témoins sans aucune aide? 14 Pour que ce Dieu, qui n’a pas eu de commencement et que personne n’a formé, ait des témoins, il lui faudrait agir ou prophétiser en présence d’observateurs ou de ceux en faveur de qui il aurait agi ou prophétisé. Eh bien, ce Dieu a effectivement créé ou suscité des témoins, en ce sens qu’il a agi en leur faveur, de sorte qu’ils puissent vraiment lui rendre hommage. En fait, il a sauvé ces témoins, comme il l’avait annoncé à l’avance, et il a opéré ce salut sans l’aide d’un “dieu” quelconque. Ainsi, il a donné la preuve visible qu’il est Dieu, le seul vrai Dieu vivant. C’est ce sur quoi il attire notre attention dans les paroles suivantes du prophète Ésaïe 15 “Moi, j’ai révélé, et j’ai sauvé, et je l’ai fait entendre, quand il n’y avait pas de dieu étranger parmi vous. Vous êtes donc mes témoins’, telle est la déclaration de Jéhovah, et je suis Dieu. De plus, tout le temps je suis le Même; et il n’y a personne qui délivre de ma main. Je serai à l’œuvre, et qui pourra faire s’en retourner mon action?’” — Ésaïe 4312, 13, MN. 16. À qui les “rescapés” devaient-​ils nécessairement attribuer leur salut? 16 Ces “rescapés” ne pouvaient attribuer leur salut qu’à Celui qui avait annoncé à l’avance qu’il les sauverait. Cette œuvre salvatrice, il l’a fait entendre au loin, et ceux qu’il avait ainsi sauvés se trouvaient dans l’obligation d’être ses témoins, d’attester la réalité de la nouvelle que certains avaient seulement entendue. Jéhovah s’était révélé comme Dieu et il ne manquait pas de témoins pour établir ce fait. 17. Quand Jéhovah est à l’œuvre, pourquoi nul ne peut-​il faire s’en retourner son action? 17 En outre, il était Dieu Tout-Puissant. Qui, en effet, serait capable de se délivrer ou de délivrer autrui de sa main? Quand Jéhovah est à l’œuvre, nul ne peut faire s’en retourner son action ou la renverser. Il est suffisamment puissant pour réaliser ses prédictions ou prophéties. 18. Comment Jéhovah a-​t-​il sauvé une nouvelle fois, à une plus grande échelle? 18 En 1513 avant notre ère, Jéhovah a sauvé son “serviteur”, autrement dit ses témoins, et il peut renouveler un tel acte de salut à une échelle plus grande encore. Cette année-​là, il sauva Israël de l’Empire égyptien, qui était alors la Première Puissance mondiale selon la Bible. Des siècles plus tard, même l’Empire babylonien, Troisième Puissance mondiale selon la Bible, allait se montrer impuissant à empêcher Jéhovah de sauver une seconde fois son “serviteur”. Anticipant le salut qui attendait son peuple au sixième siècle avant notre ère, le Dieu Tout-Puissant fit dire ce qui suit à son prophète Ésaïe, et cela deux cents ans avant l’événement en question “Voici ce qu’a dit Jéhovah, votre Racheteur, le Saint d’Israël À cause de vous j’enverrai à Babylone et je ferai descendre les barres des prisons, et les Chaldéens dans les navires, avec des cris plaintifs chez eux. Je suis Jéhovah, votre Saint, le Créateur d’Israël, votre Roi.’” — Ésaïe 4314, 15. 19. Comment Jéhovah, le Racheteur, a-​t-​il fait pousser des cris plaintifs aux marins chaldéens? 19 Ainsi, comme si le salut de l’Israël captif avait déjà eu lieu, le Dieu qui a créé cette nation s’identifie à son Rédempteur, à son Racheteur qui le rachète à la Puissance mondiale babylonienne. À cause de cette nation, il allait envoyer les forces militaires conjuguées des Mèdes et des Perses, lesquelles, sous la conduite de Cyrus le Grand, renverseraient l’Empire babylonien en 539 avant notre ère. Toute la flotte babylonienne naviguant sur l’Euphrate, navires de guerre ou marchands, allait être impuissante à empêcher sa chute. Au lieu de cris de victoire, les marins pousseraient des cris plaintifs. Comment aurait-​il pu en être autrement, alors que leurs navires s’échouèrent lorsque le stratège militaire nommé Cyrus détourna le cours de l’Euphrate, pour permettre à ses troupes de pénétrer dans la ville par le lit asséché du fleuve et par les portes qui se trouvaient au bout de chaque rue menant au fleuve? 20. En faveur de qui Cyrus le Grand a-​t-​il brisé les barres des prisons, et comment? 20 La Babylone antique, la puissance mondiale politique d’alors, avait refusé d’ouvrir les portes de ses prisons en faveur des déportés israélites, qu’elle retenait captifs à plus de 1 500 kilomètres de leur patrie en désolation, à savoir Jérusalem et le pays du royaume de Juda. Mais en s’acquittant de la mission pour laquelle il avait été désigné prophétiquement Ésaïe 4428 à 454, Cyrus le conquérant fut incité à briser les barres des prisons et à autoriser les exilés israélites épris de liberté à rentrer dans leur pays désolé, en 537 avant notre ère. Jéhovah Dieu, Celui qui réalise les prophéties, se chargea d’une dette envers le libérateur Cyrus. En sa qualité de Racheteur d’Israël, il le récompensa comme il se devait. — Ésaïe 433, 4. 21. Qui a ainsi prouvé qu’il était le Roi de l’Israël libéré? 21 Après que les Babyloniens eurent détruit Jérusalem et son temple en 607 avant notre ère, les rois israélites cessèrent de s’asseoir sur le “trône de Jéhovah” situé dans cette ville I Chroniques 2923. Mais en délivrant, en 537, les Israélites exilés à Babylone, Jéhovah Dieu prouva qu’il était toujours leur Roi céleste Ésaïe 527; Matthieu 535. Leur Dieu, et non une quelconque créature humaine, était leur Roi. Ils étaient avant tout Ses sujets. Ils lui devaient fidélité, tout comme ils lui devaient, à lui et non à son instrument terrestre Cyrus le Perse, d’avoir été délivrés de Babylone. Dieu avait annoncé prophétiquement qu’il les rachèterait au geôlier babylonien, et il lui était impossible de reprendre sa parole. Dès lors, non seulement leurs ancêtres, mais eux-​mêmes devenaient Ses témoins. 22, 23. a Pourquoi Jéhovah est-​il fondé à dire “Je suis le premier et je suis le dernier.” b Où se trouvent les témoins de ce fait? 22 Si tout ce qui précède ne suffisait pas à établir qu’il est le seul vrai Dieu vivant, que pourrait-​on encore attendre de Jéhovah? Du commencement à la fin, depuis les temps passés jusqu’aux temps à venir, lui seul est Dieu. Nombreux sont Ses témoins qui attestent sa qualité de Dieu. Fort de sa position de Dieu suprême, il peut lancer ce nouveau défi aux dieux des nations 23 “Voici ce qu’a dit Jéhovah, le Roi d’Israël et son Racheteur, Jéhovah des armées Je suis le premier et je suis le dernier, et en dehors de moi il n’y a pas de Dieu. Et qui est comme moi? Qu’il crie, pour qu’il le révèle et me l’expose! Depuis l’époque où j’ai établi le peuple d’autrefois, que, de leur côté, ils [ces dieux] les révèlent, tant les choses qui viennent que les choses qui doivent arriver! Ne soyez pas dans l’effroi et ne demeurez pas stupéfaits. Ne te l’ai-​je pas, depuis lors, fait entendre personnellement et annoncé? Et vous êtes mes témoins. Existe-​t-​il un Dieu en dehors de moi? Non, il n’y a pas de Rocher. Je n’en ai reconnu aucun.’” — Ésaïe 446-8. 24, 25. Pourquoi est-​ce un honneur que d’être appelé ses témoins? 24 Quel est notre sentiment à ce sujet? Nous sentirions-​nous honorés si Jéhovah, le Dieu de la Sainte Bible, nous disait “Vous êtes mes témoins.” Nous aurions toute raison de l’être, car cela nous mettrait dans une position hautement privilégiée. 25 Le prophète Ésaïe lui-​même figure parmi les témoins de Jéhovah. Son livre prophétique soixante-six chapitres et les nombreux passages qui en sont cités dans les Écritures chrétiennes inspirées, de Matthieu à Révélation, prouvent sans conteste qu’Ésaïe était un témoin de Jéhovah hors du commun. Et que dire de Jésus Christ lui-​même? Qui, dans le ciel ou sur la terre, oserait nier qu’il fut, lui aussi, un témoin de Jéhovah? Où que ce soit et quelle que soit l’époque de l’Histoire, personne n’a jamais surpassé ce témoin par excellence. Né Juif ou Israélite, Jésus Christ appartenait à la nation à qui s’adressaient ces paroles d’Ésaïe 4310 “Vous êtes mes témoins’, telle est la déclaration de Jéhovah, oui, mon serviteur que j’ai choisi.’” Bien qu’il soit seul à le faire l’apôtre Jean l’appelle “Jésus Christ, le Témoin fidèle’.” Il cite aussi les paroles de Jésus ressuscité qui a dit “Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et vrai, le commencement de la création de Dieu.” — Révélation 15; 314. LES TÉMOINS DE JÉHOVAH DES TEMPS MODERNES 26, 27. a Pourquoi les vrais chrétiens devraient-​ils être aussi des témoins de Jéhovah? b De quelle organisation ou empire Dieu les a-​t-​il délivrés? 26 “Puisque Jésus Christ fut un témoin de Jéhovah et qu’il le reconnut ouvertement, est-​il déplacé que ses fidèles disciples d’aujourd’hui reconnaissent et confessent, eux aussi, qu’ils sont des témoins de Jéhovah? Certes non! Ces fidèles imitateurs du Christ s’efforcent de vivre en conformité avec ce qu’ils affirment être, à savoir des témoins de Jéhovah, en rendant témoignage à Dieu et à son Royaume dans le monde entier, suivant les paroles prophétiques de Jésus contenues en Matthieu 2414. Jéhovah, dont ils sont les témoins, est l’Être qu’ils adorent comme le seul vrai Dieu vivant. Ils le reconnaissent comme leur Libérateur, Celui qui les a délivrés d’une organisation politico-religieuse plus puissante que l’antique Babylone sur l’Euphrate, savoir Babylone la Grande dont parle le dernier livre de la Bible. 27 Un grand nombre d’étudiants de la Bible ont pensé que Babylone la Grande symbolisait l’Église catholique romaine dont la capitale est Rome, la ville aux sept collines. D’autres ont cru qu’elle représentait la chrétienté souillée de sang et l’amas confus de sectes qui la composent. Mais la Bible identifie Babylone la Grande à l’empire universel de la fausse religion, chrétienté comprise. — Révélation 148; 173 à 184. 28. Qui est le Grand Cyrus, et en quel sens peut-​on dire qu’il s’est comporté comme l’aigle? 28 Contrairement à la chrétienté, le christianisme de la Bible se tient résolument à l’écart de Babylone la Grande avec laquelle il n’a rien de commun. Il existe aujourd’hui des chrétiens véritables qui peuvent attester que Jéhovah les a délivrés de l’empire religieux universel de Babylone la Grande. Les prophéties bibliques leur ont appris que Jéhovah avait prédit cette délivrance aux temps modernes, tout comme il l’avait également préfigurée par la libération du reste des Israélites repentants qui sortirent de la Babylone antique en 537. Ces chrétiens savent que pour les délivrer Jéhovah a eu recours à un personnage plus puissant que Cyrus le Grand, lequel était venu de l’est de Babylone pour la faire déchoir de son rang de puissance mondiale. Pour libérer ses témoins des temps modernes, Jéhovah a utilisé Jésus Christ, qu’il avait oint d’esprit saint lors de son baptême dans les eaux du Jourdain. Ce Oint est le Cyrus antitypique qui a fondu sur Babylone la Grande avec la rapidité de l’aigle pour libérer les témoins de Jéhovah de notre temps. Ces anciens captifs sont reconnaissants envers Jéhovah de ce qu’il a appelé ce grand Cyrus, qui, tel un oiseau de proie, s’est abattu sur Babylone la Grande pour les faire sortir de leur prison religieuse. 29, 30. Que peuvent attester les témoins de Jéhovah quant au conseil divin? 29 Ces chrétiens libérés ont été affermis dans leur foi en la divinité de Jéhovah. Ils savent de science certaine qu’il a annoncé leur délivrance bien longtemps à l’avance et qu’il n’a pas manqué à sa promesse. Quel stimulant pour la foi de savoir que le conseil ou dessein qu’il a autrefois arrêté a bel et bien été exécuté! Interrogez ces chrétiens, et ils témoigneront de la fidélité de leur Dieu à sa parole prophétique que le prophète Ésaïe rapporte en ces termes 30 “Souvenez-​vous de ceci, pour rassembler votre courage. Prenez-​le à cœur, transgresseurs! Souvenez-​vous des premières choses d’autrefois, que je suis le Divin et qu’il n’y a pas d’autre Dieu, ni personne qui soit semblable à moi; Celui qui depuis le commencement révèle la conclusion, et depuis le temps jadis les choses qui n’ont pas été faites; Celui qui dit Mon propre conseil tiendra, et tout ce qui fait mes délices, je le ferai’; Celui qui appelle du levant un oiseau de proie, d’un pays lointain l’homme pour exécuter mon conseil. Oui, je l’ai prononcé, et je le ferai survenir. Je l’ai formé, et je l’exécuterai.” — Ésaïe 468-11. CELUI QUI CONNAÎT LA FIN DÈS LE COMMENCEMENT 31, 32. Comment Jéhovah a-​t-​il exécuté son conseil contre l’Assyrien? 31 Tel est le Dieu invincible auquel les nations de la terre ont affaire aujourd’hui. Son conseil étant infaillible, il est le Divin, Celui “qui depuis le commencement révèle la conclusion, et depuis le temps jadis les choses qui n’ont pas été faites”. Ésaïe 4610. Il est grand temps que les nations prennent Jéhovah Dieu au sérieux et qu’elles examinent son conseil ou dessein, lequel est clairement exposé dans la Sainte Bible. Jéhovah est capable de se mesurer à n’importe laquelle des puissances mondiales actuelles, quelle que soit sa force de frappe. Au sixième siècle avant notre ère, il a combattu la Puissance mondiale babylonienne qui opprimait impitoyablement ses témoins. Avant cela, il avait combattu un autre agresseur de ses témoins, la Puissance mondiale assyrienne, et avait obligé le reste de ses troupes à battre en retraite vers sa capitale, Ninive. Quelle défaite humiliante ce fut pour cet envahisseur! En Ésaïe 1424-27, Jéhovah a prédit le sort qu’il réservait à l’Assyrien belliqueux. Il dit 32 “Jéhovah des armées a juré, en disant Oui, comme j’ai pensé, ainsi cela devra arriver; et comme j’ai conseillé, voilà ce qui se réalisera, pour briser l’Assyrien dans mon pays et pour que je le foule aux pieds sur mes propres montagnes; et pour que son joug s’éloigne bel et bien de dessus eux et pour que sa charge s’éloigne de dessus leur épaule.’ C’est là le conseil qui est conseillé contre toute la terre, et c’est là la main qui est tendue contre toutes les nations. Car Jéhovah des armées lui-​même a conseillé, et qui peut le rompre? Et c’est sa main qui est tendue, et qui peut la faire retourner en arrière?” 33, 34. L’exécution du conseil de Jéhovah eut quelles conséquences pour Sennachérib? 33 Depuis lors, plus de 2 700 ans se sont écoulés et nous sommes en droit de nous demander Les événements se sont-​ils bien produits comme Jéhovah les avait prévus? Se sont-​ils réalisés conformément au conseil qu’il avait arrêté? Jéhovah des armées a-​t-​il brisé l’envahisseur assyrien dans sa Terre promise, et l’a-​t-​il foulé aux pieds dans les montagnes de ce pays? Afin d’être fixés là-dessus, reportons-​nous à une certaine nuit de l’an 732 avant notre ère. Les envoyés de Sennachérib venaient de lancer l’ultimatum de ce roi à Jérusalem. Par l’organe de son prophète Ésaïe, Jéhovah fait alors parvenir sa réponse ironique à Sennachérib qui assiégeait Libnah, située à 32 kilomètres à l’ouest de Jérusalem. Et cette nuit-​là, cent quatre-vingt-cinq mille soldats assyriens allaient s’endormir d’un sommeil dont ils ne devaient jamais se réveiller. Sans bruit, l’ange de Jéhovah les frappa d’un coup mortel. 34 Le lendemain matin, un spectacle terrifiant s’offrit au regard de Sennachérib. Anéanti, le présomptueux Assyrien finit par réaliser qu’il ne pouvait l’emporter sur un Dieu tel que Jéhovah. Aussi, rassemblant les survivants de cette affreuse nuit, il abandonna le pays de Juda pour regagner Ninive, la capitale assyrienne. Si Jéhovah avait pu frapper par un aussi grand carnage les troupes de Sennachérib alors qu’elles campaient à 32 kilomètres de Jérusalem, quelles pertes ce Dieu n’allait-​il pas infliger à l’armée assyrienne si celle-ci mettait le siège devant Jérusalem! La pensée de ce qui pourrait lui arriver remplissait Sennachérib de terreur. Jamais plus il ne tenta de menacer la ville du Grand Roi Jéhovah. — Ésaïe 361 à 3738; II Chroniques 3220-22. 35. Pour l’exécution de quel conseil la main de Jéhovah est-​elle maintenant tendue? 35 Cet événement authentique de l’histoire ancienne est riche d’enseignements pour la Puissance mondiale anglo-américaine, pour les nations du bloc communiste et pour toutes les autres nations, quelles que soient leurs tendances politiques. Toutes ont affaire au même Dieu, à celui-là même qui a exécuté son conseil contre Sennachérib, le souverain de la puissance assyrienne qui a dominé le monde au huitième et au septième siècle avant notre ère. Ce Dieu Jéhovah a révélé ses pensées relatives aux nations du vingtième siècle. Ce dessein, nous qui appartenons à la présente génération, nous le verrons à coup sûr se réaliser en notre temps. Dieu nous a révélé son propre conseil. Il l’a fait consigner dans la Bible, et qui d’entre les humains a le pouvoir de le faire échouer? Dieu tend maintenant sa main puissante pour exécuter son conseil judiciaire; quand bien même toutes les nations uniraient leurs efforts, elles ne pourraient faire retourner sa main en arrière’ pour éviter la destruction. LES PROMESSES DIVINES SONT CERTAINES 36. Pourquoi la pensée et le conseil de Jéhovah relatifs à un gouvernement ne sont-​ils pas le fruit de ses élucubrations? 36 L’humanité est aujourd’hui sous une double menace d’une part, la destruction par une troisième guerre mondiale nucléaire, et, d’autre part, la ruine de son environnement naturel. Mais qu’en est-​il du conseil ou dessein de Jéhovah relatif à un gouvernement universel? À peine l’homme avait-​il fait le mal et emprunté la voie de l’indépendance en voulant se gouverner lui-​même, que Jéhovah Dieu, son Père céleste, concevait l’idée d’un gouvernement universel comme l’unique solution aux problèmes et difficultés accrus de l’humanité. Il se prononça immédiatement en faveur d’un tel gouvernement dont il serait le Chef suprême. Sa pensée et son conseil ne sont pas le fruit d’élucubrations. Il sait parfaitement comment rendre concret son dessein. Il sait aussi comment s’exécuteront sa pensée et son conseil, et il en connaît la conclusion. Il possède la puissance et l’énergie indispensables pour faire aboutir ce glorieux dessein. C’est pourquoi il est “Celui qui depuis le commencement révèle la conclusion”. C’est lui le Dieu qui connaît la fin dès le commencement Ésaïe 4610. Parce que sa prescience lui permet de prévoir avec exactitude ce qu’il fera dans l’avenir, il est “Jéhovah, qui fait ces choses connues dès les temps antiques”. — Actes 1517, 18; Amos 912. 37, 38. Que révèlent Genèse 315 et Révélation 1115-18 au sujet de la pensée de Jéhovah relative à un gouvernement? 37 Dans le tout premier livre de la Bible, celui de la Genèse 315, le Dieu Tout-Puissant de la création a révélé sa pensée relative au gouvernement universel dont l’humanité allait absolument avoir besoin. Dans le tout dernier livre de la Bible, en Révélation 1115-18, le Dieu légitime de l’humanité décrit prophétiquement la prise en main de son règne si longtemps interrompu. Il dit 38 “Et le septième ange a sonné de la trompette. Et il s’est produit dans le ciel des voix fortes qui disaient Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ [la “postérité” de la femme prédite en Genèse 315], et il régnera à tout jamais.’ Et les vingt-quatre anciens qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes sont tombés sur leur face et ont adoré Dieu, en disant Nous te rendons grâce, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, Celui qui est et qui était, car tu as pris ta grande puissance et tu as commencé à régner. Mais les nations se sont courroucées, et ton courroux est venu, et le temps fixé pour que soient jugés les morts, et pour donner leur récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et pour saccager ceux qui saccagent la terre.’” 39. Comment Jéhovah rendra-​t-​il sa royauté manifeste ici-bas? 39 Quand nous observons les conditions qui prévalent aujourd’hui dans le monde, ne sentons-​nous pas qu’il est grand temps pour le Dieu Tout-Puissant de saccager ceux qui saccagent la terre? Nous ne désirons pas qu’elle soit réduite à l’état de désert! Il faut absolument que “le royaume du monde” devienne celui du Seigneur Dieu Tout-Puissant et de “son Christ”, qui est associé à son gouvernement. Il doit régner à tout jamais et manifester sa royauté ici-bas, en détruisant ceux qui détruisent la terre, sa propriété. Révélation 1115 en parle comme d’une certitude absolue, comme si l’événement avait déjà eu lieu. Cette déclaration est une promesse divine infaillible. Elle se réalisera à coup sûr! 40. Pourquoi les promesses divines, plus remarquables que celles faites à Israël, sont-​elles certaines? 40 Cette promesse que Dieu a faite est annonciatrice de bonheur pour tous ceux qui aspirent à un monde uni, administré par un gouvernement universel et ayant à sa tête quelqu’un qui tient parole. Certes Dieu nous promet des choses quasiment incroyables, de grandes choses qu’il n’a pas même promises à Israël, son peuple, il y a de cela plus de quinze cents ans avant notre ère. Néanmoins, Jéhovah est assez puissant pour réaliser ces œuvres magnifiques. 41, 42. Quels exploits de Jéhovah justifient les paroles de Josué 2144, 45? 41 Afin de libérer Israël réduit en esclavage, Jéhovah a dû briser le joug de la Puissance mondiale égyptienne. Puis il lui a fallu séparer les eaux de la mer Rouge pour permettre à son peuple libéré de traverser à pied sec. Il a ensuite englouti les cavaliers égyptiens et leurs chars de guerre, ainsi que leur orgueilleux Pharaon. Quarante ans plus tard, Jéhovah a dû retenir les eaux en crue du Jourdain pour permettre à son peuple de traverser le lit du fleuve et d’entrer en Terre promise. Puis, six années durant, il a combattu pour les Israélites, renversant les murailles de Jéricho et assujettissant la majeure partie du pays de manière à le répartir entre les douze tribus d’Israël. En dépit de ces obstacles inouïs, Dieu, qui ne ment pas, a tenu la promesse qu’il avait faite à son peuple. En témoignage, le juge Josué, qui succéda au prophète Moïse, rapporta ces paroles mémorables 42 “De tous leurs ennemis pas un ne tint devant eux. Jéhovah livra en leur main tous leurs ennemis. De toutes les bonnes promesses que Jéhovah avait faites à la maison d’Israël, pas une promesse ne resta sans effet; tout se réalisa.” — Josué 2144, 45; 2310. 43. Quel jour approche, où nous pourrons témoigner en disant “C’est la vérité!” 43 Le grand jour approche où les membres de notre génération, qui vivront alors, pourront attester que de toutes les promesses divines relatives à un gouvernement juste universel, il n’en est pas une seule qui soit restée sans effet. Jéhovah aura veillé à ce qu’elles s’accomplissent toutes. C’est donc avec une confiance absolue en Dieu que nous pouvons nous livrer à un examen des promesses divines qui ont trait à ce gouvernement universel. Heureux serons-​nous si nous devenons finalement témoins de Jéhovah et déclarons au sujet de sa promesse “C’est la vérité!” — Ésaïe 439, 10. Pensée à la mémoireD'une très chère personneQui nous a beaucoup manquéNotre chère et adorable mamanKorteby RabéaElle était douce comme le printemps, Et d'ailleurs, c'est par son nom que ça s' El-Rabii, c'était la fleur de son temps,La fleur de la patience et d'un soleil belle et la petite andalouse de Berrouaghia,Qui a traversé le Climat de France et la Cité El-Bahia,Pour passer ses vacances sur la côte d'azur,Sur le sable et les rochers en plein nature,D'un coucher de soleil de la plage du Deux-Moulins,Choisissant, poissons, moules et vagues comme voisins,Et enfin quittant l'aquarium, les barques et les rochers,Pour s'installer éternellement dans la ville des marchés,Badjarah, là ou elle achevait les années de sa vie,Dans un mouvement commercial, autour de ses enfants et son vivait du jour le jour dans une instabilité,Son cœur était vivant, mais ses poumons se lamentaient,Voici un petit aperçu sur sa mal l'a envahie et lui tenait compagnie,L'absorbait silencieusement et petit à toussait sans arrêt, déployant tous ses efforts,Son visage devenait pourpre et son souffle presque mort,Sentant ses côtes brisées et ses poumons qui se dévorent,Lançant des soupirs de sa gorge et de tout son des moments de souffrances atroces et lamentables,Epuisée, elle nous regardait avec des yeux pitoyables,Nos cœurs pleuraient et se déchiraient à l' à ce spectacle émouvant, on ne pouvait rien faire,Malgré le suivi et la prise en charge par ses professeurs,Qui la traitèrent pour lui apaiser les complications et la douleur,Elle se sentait menacée par la et curieuse, elle s'interrogeait sur cette médecins lui expliquèrent que c'est une fibrose pulmonaire,Il s'agit d'un épaississement et d'une sclérose de la paroi alvéolaire,Obstacle important à la diffusion gazeuse se taisaient et rien ne lui était elle devinait qu'ils ne lui ont pas menti,El qu'elle serait privée de son souffle pour toute la était soumise à la corticothérapie,Et maintenue par l' traiter ses souffrances et son mal,Sa chambre était meublée tel un hôpital,De bouteille d'oxygène, de médicaments et de potence,Afin que ses médecins la consultent en maîtrisait son chagrin, en s'intéressant,Aux documentaires et aux causait et riait pour effacer sa douleur,Ses petites scènes comiques tiennent toute la famille à cœur,Comblant sa chambre de rires et de ses petits enfants, elle partageait le bonheur,Et flattée par son mari, qui lui donnait de la ce mal profond, et cette détente passagère,Remontons un peu des années en arrière,Pour découvrir les activités de sa carrière,Ci-dessous de très beaux extraits pour vous distraire. De ses mains vertes, son balcon était embelli,Décoré comme une vitrine par les plantes ses amies Le géranium, le palmier, le potos et la fougère,Le basilic, la gitane, le cactus et la misère,La marjolaine, la rue et la langue de ma belle butinait comme une abeille cette jardinière,De fleurs en fleurs, elle présentait sa pépinière,Dans toutes les saisons et même en peintre balançait attentivement sa plume fine,Pour s'exprimer sur la toile en coton ou en popeline,Afin de broder des violettes, des tulipes et des œillets,Des coquelicots, des marguerites et des bleuets,Des mimosas, des houx et des gerbes de avec les fils, couleurs de la mer et du soleil, La fille des champs, en couture faisait des s'envola pour tisser la trame et le chaine,En s'appliquant sur de beaux pulls en travaillait avec ses mains, ses doigts, ses yeux et son cœur,La talentueuse, achevait tous ses ouvrages à l' était économe et d'un peu, elle faisait un banquet,Dans la cuisine moderne, et l'ancienne jamais ne plats délicieux avaient un goût spécial,Et ses gâteaux traditionnels, c'était un ses mains légères et habiles, elle soulève la pâte et la manie,Sans rouleau, elle la mesure avec son œil, et l'aplatit,Puis la saisit, la renverse, la modèle avec diplomatie,La façonnant avec des doigts agiles et d'un œil précis,Pour fabriquer de beaux gâteaux ou du pain pour la famille La Ghribia, le Tcharak, le Macroute et le Baghrir,Le Msemen, le Maarek, Mhadjeb et Khobz et les présentait généreusement dans sa mère s'éveillait la première. Bien avant le jour, en hiverA travers nos derniers nuages de sommeil,Nous l'entendions errer sur la pointe de ses orteils,Pour nous préparer la bonne galette. Beurrée, salée et fourrée de dattes,Mélangée d'une odeur de café exquis,Embaumant les couloirs, les chambres et les lits,Traversant les murs, le pallier et les escaliers,Pour pénétrer chez les voisins réveillés, Qui s'attendent à une assiette pour le p'tit surprise! Ce sont les petits losanges traditionnels,La délicieuse M'Takba, galette à l' fait rêver ces bons moments du matin,C'est la nostalgie des années du Deux-Moulins,Et d'ailleurs, tous ses enfants se rappellent de ces riens,Qui font revivre l'âme, et renforcent les fille du vieux temps, lisait et comptait,Parlait le français, récitait et chantait,Et par son professeur Mme Colin, elle était nous racontait l'histoire de France,Des châteaux forts, et de la Forteresse,De Vercingétorix, des Romains et des Gaulois,De Charlemagne, de Jeanne D'Arc et tous les Rois,Louis Quatorze, Louis Seize, Napoléon et de leurs les lisait dans ses vieux livres à haute récitait par cœur La Fable "du Renard et du Corbeau",Les chansons "Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau","Au clair de la lune mon ami Pierrot",Et "En passant par la Loraine avec mes sabots".Ses camarades de classe éduquées toutes comme elle,Laborieuses, cultivées et intellectuelles,Khadidja et sa sœur Saida Tobbal,Yamina Hadj-Hamdi et Rabéa Barazène, Boumehdi et Safia Hassen nées dans une petite région coloniale,Berrouaghia, leur chaleureux village natal,Surnommé le "P'tit Paris" ou "Les Asphodèles".Accoutumées aux rites et aux gens honnêtes et fidèles,Elles conservaient leurs traditions, pudeur et religion,Léguées par leurs aïeules d'une ancienne avaient de diverses cultures dans leurs mémoires,Algériennes, françaises, turques, et du terroir.. C'était dans les années quarante, la période des années cruelles,A Berrouaghia, dans l'Ecole de Filles "L'Ouvroir" que ces algériennes,Apprenaient l'écrit et pratiquaient le manuel,Coiffées de rubans en soie, elles étaient toutes belles,Vêtues en robes paysannes, ornées de dentelles,Propres et présentables, ces sages demoiselles,Assises sur leurs bancs, correctes et ponctuelles,Et par Mme Colin et Mme Fournier, leurs professeurs qui les surveillent,Leur apprenaient le chant, l'histoire et la lecture,L'artisanat tissage broderie et la avaient vécu ensemble la joie et le mal,Connu la civilisation et la misère coloniale,La terreur, la guerre, les souffrances et le choc,Mais à vrai dire, c'était la belle personnes précieuses sont parties,Nous n'allons plus les revoir,Elles ont tout pris,Même le charme de la vie,Hélas .Il n'y a plus d' le parcours de la vie de ma langue arabe, elle se débrouillait,Honneur à mon père qui lui enseignait,A énumérer les lettres de l'alphabet,Et déchiffrer les mots puis les ne lâchait pas les emballages ménagers,Sans qu'elle devine, ce qui y est cœur jeune, en arabe faisait des progrès,En écrivant son nom et celui de ses enfants,Et petit à petit, commençait à lire le la valoriser mon père l'appelait par ces noms La championne de la cuisine, le travail à la perfection,La directrice d'école, le moteur de la maison,Mme Colin, l'artiste et la bouche silencieuse,L'andalouse, la dynamique, la plus belle et la qu'elle ait toutes ces qualités, elle était modeste et très sage,Et aimée par toute sa famille et par son était partie en nous laissant à l'oreille, Sa jolie récitation favorite par elle,En voici quelques vers de cette poésie très belle Ma mère,Ma mère que j'aime beaucoup,M'a donné cette bonne mère,Ma vie m'a soignée tout petit,On me l'a veux rendre heureuse ma mère,Ma vie et l'aimer bien fort,Jusqu'à la J'aimerai cette bonne mère ma vie garderons à tout jamais l'image de ton sourire radieux, ton immense gentillesse, ta bonté, ta sympathie chaleureuse, ta modestie, ta patience et sans oublier tes élans de générosité, ton dévouement et ton nous as quittés la journée du 14 septembre 2003, pour un monde meilleur, et laissant derrière toi un vide irremplaçable, que nul ne pourra combler. Notre douleur est profonde. Que la vie est dure et pénible sans toi. Chère maman, tu es toujours vivante dans nos cœurs. Pas un jour qui passe, sans que nous n'évoquions ton nom et tes bonnes ce douloureux souvenir, tes fils HADJ-HAMDI Fouzi, Abdelhak, et Mustapha, tes filles Rachida, Khalida, Djamila et Soraya, demandent à tous ceux qui t'ont connue et aimée, d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Nous ne t'oublierons jamais. Présente, tu seras dans nos cœurs." À Dieu que nous appartenons, et à lui nous retournons".Ta fille qui t'aime au-delà du HADJ-HAMDI Djamila. RENCONTRE ADOLESCENTS AOÛT 2022 ÊTRE VRAI DEVANT DIEU Je ne sais pourquoi dans sa grâce Jésus m’a tant aimé Pourquoi par son sang Il efface ma dette, mon péché Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie, Il m’a sauvé dans son amour, Et gardé par sa main meurtrie, j’attends l’heure de son retour. Je ne sais comment la lumière éclaire tout mon cœur, Comment je compris ma misère et reçus mon Sauveur. Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie, Il m’a sauvé dans son amour, Et gardé par sa main meurtrie, j’attends l’heure de son retour. Je ne sais quelle est la mesure de joie et de douleur Que pour moi, faible créature, réserve mon Sauveur. Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie, Il m’a sauvé dans son amour, Et gardé par sa main meurtrie, j’attends l’heure de son retour. Je ne sais quand de la victoire l’heure enfin sonnera, Quand l’Agneau, l’Époux dans sa gloire, avec Lui me prendra. Refrain. Mais je sais qu’en Lui j’ai la vie, Il m’a sauvé dans son amour, Et gardé par sa main meurtrie, j’attends l’heure de son retour. Cantique 140 des Venez à moi Voici, tu veux la vérité dans l’homme intérieur… » Ps. 51. 6. Les idoles sont fausses et sans vie. Les idoles c’est tout ce que l’homme crée ou imagine pour se passer de Dieu. Dieu est le Dieu vivant et vrai. Eux-mêmes, en effet, racontent à notre sujet quel accueil nous avons reçu de vous, et comment vous vous êtes tournés vers Dieu, vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai » 1 Thess. 1. 9. Et la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » Jean 17. 3. Nous appartenons au Seigneur Jésus. Nous sommes enfants de Dieu. Dieu attend de nous que nous soyons vrais dans notre façon de vivre, que nous soyons sincères et vrais devant Lui. On peut cacher des choses à ses parents mais on ne peut pas les cacher à Dieu. Dieu voit tout nos pensées, nos actes, nos paroles. Si on essaie de partir très loin sur la terre ou même très bas, Dieu nous voit. Dieu nous voit partout Ps. 139. 7 à 12. Et comme nous voulons Lui plaire, nous Lui disons Sonde-moi pour me montrer ce qui ne va pas Ps. 139. Être vrai dans l’adoration. Le dimanche matin, au culte, on adore, on chante. Où sont nos pensées ? Est-ce que vraiment j’entre dans les souffrances du Seigneur à la croix. Est-ce que je rends à Dieu l’adoration qui lui est due ? À quoi me sert la multitude de vos sacrifices ? dit l’Éternel. Je suis rassasié d’holocaustes de béliers, et de la graisse de bêtes grasses ; et je ne prends pas plaisir au sang des taureaux, et des agneaux, et des boucs. Quand vous venez pour paraître devant ma face, qui a demandé cela de vos mains, que vous fouliez mes parvis ? Ne continuez pas d’apporter de vaines offrandes l’encens m’est une abomination, – la nouvelle lune et le sabbat, la convocation des assemblées ; je ne puis supporter l’iniquité et la fête solennelle. Vos nouvelles lunes et vos assemblées, mon âme les hait ; elles me sont à charge, je suis las de les supporter. Et quand vous étendrez vos mains, je cacherai de vous mes yeux ; quand même vous multiplierez la prière, je n’écouterai pas. Vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous ; ôtez de devant mes yeux le mal de vos actions ; cessez de mal faire, apprenez à bien faire ; recherchez le juste jugement, rendez heureux l’opprimé ; faites droit à l’orphelin, plaidez la cause de la veuve » És. 1. 11 à 17. Je hais, je méprise vos fêtes, et je ne flairerai pas [de bonne odeur] dans vos assemblées solennelles, si vous m’offrez des holocaustes et vos offrandes de gâteau, je ne les agréerai pas, et je ne regarderai pas le sacrifice de prospérités de vos bêtes grasses. Ôte de devant moi le bruit de tes cantiques ; et la musique de tes luths, je ne l’écouterai pas. » Amos 5. 21 à 23. Je peux chanter, mais si mon cœur n’est pas engagé, c’est comme des chansons. Je chante donc avec un cœur vrai. Mais l’heure vient, c’est maintenant où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; en effet le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » Jean 4. 23 et 24 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il à ouvert pour nous à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, et ayant aussi un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure » Héb. 10. 19 à 22. Dieu aime la réalité, pas le semblant. Il veut la réalité dans mon cœur. Ps. 51. David a confessé son péché. Être vrai dans le service. On a tous des petits services à faire pour le Seigneur. Il aime qu’on le fasse avec un cœur vrai. Mais un homme nommé Ananias, d’accord avec sa femme Sapphira, vendit une possession, et, de connivence avec sa femme, mit de côté une partie du prix ; puis il apporta l’autre partie, et la mit aux pieds des apôtres. Mais Pierre dit Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, que tu aies menti à l’Esprit Saint et que tu aies mis de côté une partie du prix de la terre ? Si elle fût restée sans être vendue, ne la gardais-tu pas ? Et une fois vendue, ne disposais-tu pas de l’argent ? Comment t’es-tu proposé cette action dans ton cœur ? Ce n’est pas aux hommes que tu as menti, mais à Dieu. En entendant ces paroles, Ananias tomba et expira. Une grande crainte s’empara de tous ceux qui l’apprirent. Les jeunes gens se levèrent, l’enveloppèrent d’un linceul, l’emportèrent dehors et l’ensevelirent. Il arriva, environ trois heures après, que sa femme, sans savoir ce qui s’était passé, entra ; et Pierre lui adressa la parole Dis-moi, avez-vous cédé la terre pour telle somme ? Et elle dit Oui, pour cette somme. Et Pierre lui [dit] Comment êtes-vous convenus entre vous de tenter l’Esprit du *Seigneur ? Voici, les pieds de ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t’emporteront aussi. Et à l’instant elle tomba à ses pieds et expira. Les jeunes hommes, en entrant, la trouvèrent morte ; et ils l’emportèrent et l’ensevelirent auprès de son mari. Une grande crainte s’empara alors de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent cela » Act. 5. 1 à 11. Ananias et Sapphira font semblant de tout donner, tout en gardant une partie de l’argent. Dieu déteste quand on fait semblant. Dieu a vu Ananias et sa femme et ils vont mourir. On ne fait pas les choses pour que le projecteur soit sur nous, pour faire croire que l’on est très pieux. Mais on fait les choses pour Dieu, pas pour être vus des autres. Être vrai dans la prière. Et quand tu pries, ne sois pas comme les hypocrites, car ils aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, en sorte qu’ils soient vus des hommes. En vérité, je vous dis ils ont déjà leur récompense ! Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui [demeure] dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. Et quand vous priez, ne répétez pas de vaines paroles, comme ceux des nations, car ils s’imaginent qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » Mat. 6. 5 à 8. On n’essaye pas de faire de grandes phrases pour impressionner les autres, on parle à Dieu, on expose nos besoins avec vérité. Je prie car j’ai un besoin réel. Exemple j’ai peur, délivre-moi. Dieu voit notre faiblesse, Il est puissant et nous aime. Être vrai avec soi-même. Un hypocrite, c’est quelqu’un qui essaye de paraître ce qu’il n’est pas. Attention toutefois à ne pas trop nous culpabiliser. Dieu connaît nos cœurs et nos faiblesses. Comment Dieu nous voit-Il ? Le regard de Dieu est sur notre vie, sur ce qu’Il a fait de nous. Nous sommes tous différents et nous avons tous des qualités. Il ne faut pas se déprécier. Mais par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine, au contraire j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous, mais pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » 1 Cor. 15. 10. Chacun est utile à Dieu, a des qualités que Dieu apprécie et c’est à nous de les faire valoir pour le Seigneur. Dieu m’a créé, Il se sert de tout le monde, à condition que je sois disponible. Chaque jour, je peux dire Seigneur je suis disponible. Et je verrai qu’Il me donnera beaucoup de choses à faire. [Que] rien [ne se fasse] par esprit de parti, ou par vaine gloire ; mais que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même » Phil. 2. 3. Il ne faut pas se déprécier, mais aussi considérer que j’ai besoin des autres. Nous sommes complémentaires les uns des autres. Il ne faut ni se sous-estimer, ni se surestimer. Si je suis réel avec Dieu, je vais Lui dire la vérité, Lui dire que j’ai besoin de Sa protection, de Son aide. Il faut apprendre à ne pas se cacher avec Dieu. C’est ce que l’on voit au Psaume 139. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire » Héb. 4. 13. Personne ne sait que j’ai fait ceci ou cela – mais Dieu le sait. Dieu connaît parfaitement toutes nos pensées, nos intentions si on cherche à faire paraître quelque chose. Si on le comprend tôt, on priera aussi honnêtement, on parlera franchement à Dieu. Parfois on a une intention dans notre cœur et on prie en se cachant. Tout se ramène à cela Dieu sait parfaitement tout – nos mauvaises pensées, nos mauvaises actions que personne ne voit. Si on se juge soi-même, on peut aller au Seigneur tel que l’on est. Le Seigneur nous encourage à aller à Lui sans complexe, droitement et Il veut nous bénir en faisant cela ! La prière par habitude, cela peut nous arriver à tous, à table par exemple. C’est un petit signal d’alarme pour notre vie spirituelle. Nos pensées peuvent divaguer quand nous chantons. Relisons donc les paroles. On peut écrire un livre de prières écrire le sujet à gauche et noter à droite les réponses de Dieu. Cela nous permet de nous rendre compte que Dieu répond et cela nous incite à lui rendre des actions de grâces. ————- Cherchez dans votre vie personnelle une situation où le Seigneur vous a aidé à être vrai avec Dieu. – Quand on chante ou que l’on prie et que l’on fait attention à ce que l’on dit, on sent que l’on est vrai devant Dieu. – Quand on prie, on confesse vraiment à Dieu nos manquements. C’est différent de confesser superficiellement, sans réfléchir. – On peut prier Dieu avec confiance quand on a une épreuve. On va vraiment prier. Si on n’est pas vrai devant Dieu, on ne pourra pas passer cette épreuve avec Lui. ————- Cherchez des exemples de personnes, dans la Parole de Dieu, qui ont été vraies avec Dieu, qui ont fait de bons choix. – Joseph a été droit devant Dieu devant la femme de Potiphar. Il savait que Dieu le voyait et il n’a pas cédé Gen. 39. – Anne. elle avait l’amertume dans l’âme, et elle pria l’Éternel et pleura abondamment » 1 Sam. 1. 10. – David. Écoute, ô Éternel, la justice ; sois attentif à mon cri ; prête l’oreille à ma prière, qui ne s’élève pas de lèvres trompeuses » Ps. 17. 1. Il s’est repenti de façon vraie et honnête Ps. 51. – Élie. Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, et que ce peuple sache que toi, Éternel, tu es Dieu, et que tu as ramené leur cœur. Et le feu de l’Éternel tomba, et consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et lécha l’eau qui était dans le fossé. Et tout le peuple le vit ; et ils tombèrent sur leurs faces, et dirent L’Éternel, c’est lui qui est Dieu ! L’Éternel, c’est lui qui est Dieu ! » 1 Rois 18. 37 à 39. Devant la foule, il a fait descendre le feu sur l’holocauste. Il a été vrai avec Dieu et a su le montrer à tous les faux prophètes. – La petite fille qui servait Naaman 2 Rois 5. 1 à 4 a servi de façon vraie. – Job ch. 42. Il est droit devant Dieu. Mis à l’épreuve, il a cédé. – Pierre. En voyant cela, Simon Pierre se jeta aux genoux de Jésus, disant retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur » Luc 5. 8. – Marie. Marie qui avait pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum » Jean 12. 3. Essuyer les pieds du Seigneur avec ses cheveux n’a pas mis en valeur Marie. Elle n’a pas fait cela pour se glorifier, mais bien pour Dieu. – La femme qui avait une perte de sang a reconnu que c’était elle qui avait touché le Seigneur. Et la femme, se voyant découverte, vint toute tremblante ; elle se jeta devant lui, déclara devant tout le peuple pour quelle raison elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie instantanément » Luc 8. 47. – Le publicain. Et le publicain, se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine, disant Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! » Luc 18. 13. – Le brigand repenti. Mais l’autre, lui répondit et le reprit Et tu ne crains pas Dieu, toi ? Car tu es sous le même jugement » Luc 23. 40. Un chrétien je désire être, oui dans mon cœur, Oui, dans mon cœur, non pas seulement le paraître, Mais dans mon cœur Oui dans cœur, oui, dans mon cœur. Seigneur Jésus de ta grâce remplis mon cœur, Remplis mon cœur, oh ! fais-moi suivre ta trace De tout mon cœur De tout mon cœur, de tout mon cœur. Cantique 168 des Venez à moi. Seigneur, attire mon cœur à toi, Je te désire tout près de moi. Ma délivrance dans le danger, C’est ta présence, Divin Berger bis. Par ta puissance, brise, soumets Ma résistance à tout jamais. Courbe mon être, ma volonté ; Sois-en le Maître incontesté bis. Rends-moi docile, obéissant, Le cœur tranquille en te servant. Et, sous ton aile, loin du péché, Sauveur fidèle, tiens-moi caché bis. Cantique 189 des Venez à moi. 23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 0341 Ayant appris avec une vive émotion et une grande affliction la triste nouvelle de la disparition de BRAHIM MAHAMAT TOGOI, décès survenu le 21 Avril 2010 à Ndjamena. En cette douloureuse circonstance, j’adresse mes condoléances les plus attristées à sa maman Aché Kouria, ses frères Mahmoud, Adoum, ses cousins Aleoui Terap, Mahamat Ougouzami Terap, parents et amis. Nous savons qu'inéluctablement, un jour l'existence se termine pour chacun d’entre nous. Ces quelques mots ne modifieront pas ce triste état de fait. Pourtant, je tiens à vous témoigner toute ma compassion. Pour vous, j'espère voir cette épreuve s'effacer petit à petit, au fil du temps. Puisse le seigneur Tout-puissant accueillir le défunt dans son vaste paradis, lui attribuer la meilleure récompense de ses œuvres pieuses accomplies en ce monde. Amine ABDALLAH CHIDI DJORKODEI Published by ABDALLAH CHIDI DJORKODEI - dans ACTUALITE Il y’a 20 ans, disparaissait feu Idriss MISKINE Que Dieu l’ait en sa sainte miséricorde. Nous avions voulu matérialiser cette commémoration par la parution d’un ouvrage intitulé  Vie et mort d’Idriss MISKINE. ». Nous n’avions pas été à la hauteur pour publier le dit ouvrage de manière concomitante avec la commémoration du vingtième anniversaire de la disparition du défunt. Nous faisons notre, la conviction de l’homme d’Etat qui avait dit  Nul n’est besoin d’espérer pour entreprendre ou de réussir pour persévérer » Mon propos aujourd’hui et ce, à titre personnel répondre à une lettre émanant de Monsieur Néné Hémir TORNA, pas pour l’intérêt que je porte au contenu dont l’auteur a réussi l’exploit de faire émerger de ma mémoire une vielle Assertion de Bossuet  Il faut être économe de ses mépris, il y’a tant des nécessiteux. », mais essentiellement raconter modestement l’homme Idriss MISKINE. Mais puis- je m’empêcher de révéler et répondre aux élucubrations truffées dans la missive de Torna ? D’où un écrit en abyme comme il vous sera donné de constater. Monsieur TORNA officier de police et à Sciences-po. pas moins, avait traité des sujets pourtant sérieux avec légèreté, et une confusion déconcertante. Soit, Mr TORNA avait suffisamment connu l’homme au point de savoir des choses et qu’il n’a pas tout dit, et que nous autres ignorons et par conséquent, nous échappent. Ou il ne sait rien du tout de feu Idriss, et par des contorsions olympiennes, il avait slalomé de tergiversations en contrevérités. Périlleux exercices. MISKINE, nom prédestiné n’était pas homme à aimer les honneurs encore moins à être idolâtré. C’était simplement un homme imbu d’idéaux, un soixante-huitard dans sa forme adolescente et à la sauce tchadienne. L’homme un peu rebelle qui luttait à contre-courant comme dirait Kafka. Il n’était pas de ceux qui cherchaient le pouvoir pour le pouvoir. Après l’avènement de 1975, l’arrivée des militaires au pouvoir. Le CSM Conseil Supérieur Militaire. avait par souci de représentativité, proposé par deux fois au défunt un poste ministériel. Du haut de ses 26 ans, la tête sur les épaules, il déclina les offres. Attitude interprétée à contrario comme sympathie pour le FROLINAT. Désintéressé était l’homme. En 1978, quand Habré dans la faveur de la réconciliation nationale, consulta Idriss pour une entrée imminente dans le gouvernement qui devrait être constitué ; Il n’avait pas fallu moins de trois réunions regroupant ses différents amis et proches pour l’en dissuader Ces consultants de circonstance partaient de supputations et d’objectifs différents. S’il y’avait de ceux qui donnaient leurs avis inspirés par le souci national, en évoquant la réconciliation des fils du Tchad comme tremplin pour un Tchad stable qui s’attellera à son développement, en place et lieu des guerres fratricides. ; Aux nordistes pleins d’amertumes, revanchards qui considéraient qu’il est impensable qu’Idriss n’aille épauler Habré dans cette tâche ardue qu’est l’établissement de la règle de 14 préfectures. Un autre groupe se distinguait sous le sceau de la discrétion, En misant sur le défunt, en espérant que la présence de Miskine à coté de Habré contrarierait le dernier dans ses desseins ambitieux et démesurés. C’étaient les sympathisants idéalistes du grand FROLINAT. Ne manquaient pas à la concertation ceux pour lesquels, être ministre n’est pas seulement un honneur personnel mais la gloire de la région voire celle du village. Tous étaient en désaccords selon l’approche mais d’accord pour qu’il aille. Équilibriste. Vinrent les événements de 1980, notre pays sombra dans la grande tourmente de son histoire. A l’instar de nos gentillets politiques actuels, des tendances variaient en nombre croissant qui n’a d’égal que le taux d’inflation des républiques bananières. Les FAN étaient une des composantes. Idriss MISKINE comme d’autres hommes pétris de nationalisme et de sincérité tels Ousmane GAME, Abdramane HAMDANE qu’ils reposent dans la sérénité avaient déterminé leurs positions, fait leur choix et pris leur camp. Animés par leurs idéaux, ils croyaient fermes faire prévaloir la prééminence des valeurs telles la lutte contre l’injustice, l’abolition du népotisme dans un TCHAD un, indivisible, digne et souverain dans ses frontières. Perspicaces étaient ceux qui doutaient que Habré n’incarnait pas ses valeurs. Habré avait relativement par rapport aux autres chefs de tendances l’adhésion des tchadiens et suscitaient même l’admiration de bons nombres d’africains. Il serait intellectuellement malhonnête de ne pas le reconnaÃtre. En cette triste période La menace libyenne était patente. L’idée expansionniste de Kadaffi passait dans sa phase hégémonique. À juste titre, l’ombre de Kaddafi avait galvaudé les louables intentions des brillantissimes tchadiens autant intègres que sincères qui se trouvaient au sein du GUNT, Messieurs Goukouni, Acheikh, Négué djoko entres autres. Amenés à composer avec d’individus ternes avides  du macaroni libyen » l’expression est d’Habré. Le , arrivé au pouvoir se trouvera gangrené par son propre  Boss ». Le nationaliste se métamorphosera en super claniste non sans avoir cultivé le régionalisme. Machiavélique dit-on ! L’ est devenu le . Habré le clone de MENGISTU, en plus criminel. Le despotisme institutionnalisé, le liquidationnisme le lot des tchadiens. Alors les hommes intègres qui juraient de changer le Tchad s’étaient trouvés aspirés, broyés, réduits à néant par un système alimenté par d’autres Tchadiens pernicieux, cyniques et vénaux ceux-là . TORNA  l’ignominie qu’a connue la communauté hadjaraye de 1987 à 1990 a une relation directe avec l’engagement quasi aveugle du défunt. » Affirme notre fin limier d’officier de la légèreté et la précipitation dont vous faites montre dans vos convictions, nous serons tentés de vous demander de diligenter l’enquête sur la disparition du défunt-. Enfin ça sert à quoi un officier de police ? Soyons sérieux. .Y’a-t-il lieu de rappeler à notre officier, qu’Idriss MISKINE que nous portons certes encore dans notre cÅ“ur est décédé le 07/01/84 et qu’il avait été enterré le même jour. Établir une corrélation entre ‘l’ignominie qu’a connue la communauté hadjaraï et Miskine, ne peut relever que de l’imagination fertile d’un adepte de navets policiers. En effet après la disparition d’Idriss, un climat de suspicion s’était installé entre les ressortissants du Guera et pas seulement et Habré. On parlait du mal-être Hadjaraye généré par la disparition subite d’Idriss dans des circonstances douteuses. Dans tous les milieux, chacun allait de sa version, à tel point que lors d’une réunion de solidarité des ressortissants du Guéra, le représentant d’un notable arabe déclara en substances  Alors que les autres se concertent la nuit tombée, vous mes frères hadjaraïs, vous vous réunissez en plein Remarque avisée qui interpellait à la vigilance. Justement les autres Habré entouré de quelques proches occultes concevaient un plan à inscrire dans un programme sciemment élaboré pour contenir toutes tentatives ou prétendues telles, en éliminant boys, bouchers, officiers ou combattants de base, intellectuels ou analphabètes. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple Le générique Hadjaraye suffisait. Seuls Messieurs Mahamat NOURI et Taher GUINASSOU furent parmi les rares à signifier à Habré leurs désapprobations et se sont désolidarisés de l’entreprise. L’ordre donné les agents de la police politique et la garde présidentielle. Passèrent à l’action. Nombreuses étaient les victimes qui avaient été cueillies dans leur sommeil, lesquelles subiront les supplices les plus abominables dont seuls les bourreaux de la ingénieusement en excellent. Le Tchad de Habré peut s’en glorifier. Les rescapés -comprenez ceux qu’on n’a pas réussi à mettre la main dessus ont rejoint d’une façon ou d’une autre les montagnes se réorganisèrent Le MOSONAT était né. Notre officier parlait d’ignominie. Ignominie…dites-vous ? C’est un euphémisme de grande taille. Ce fut un carnage. Emporté dans votre élan vindicatif, vous considérez qu’Idriss MISKINE en est le responsable. .Pendant que vous y êtes pourquoi ne pas lui attribuer  Pendez-moi, brûlez mes villages, quant aux miens faites en des bûchers ».N’est-ce pas du Molière ça ! Changeons les décors. L’idée de L’AJEG Association des Jeunes du Guéra. n’était pas mue par une quelconque considération tribale, et d’ailleurs le nom de Miskine ne peut être approprié à des telles approches. Encore moins que les zaghawas aient fait des émules chez les hadjarais. comme s’ils ne sont faits que pour singer. L’étroitesse d’esprit peut mener à tout. Quand on honore des hommes tels Djamous, GODY Haroune et autres braves anonymes qu’ils reposent en paix.. C’est au-delà d’une préconception tribale. Ils bénéficient d’une autre dimension, celle-là est nationale. Ils avaient contribué à la destitution de Habré et c’est le peuple Tchadien entier qui en est leur reconnaissant. Car ils ont sacrifié tout ce qu’ils avaient de plus cher, leur vie. Pour une cause juste de surcroÃt s’ingénier à confiner ces vaillantes personnes à leurs régions c’est blasphémer leurs mémoires. La victoire du 1er décembre fut celle d’un peuple, quoiqu’ usurpée par la suite par des opportunistes de tous bords. Et plus consternant l’usage honni du pouvoir qu’en font leurs anciens compagnons vivants ceux-là . Le recours au prisme n’a pas d’espace dans la logique d’un Tchad uni et Solidaire que nous clamons de toutes nos forces. - Dieu se rit des créatures qui se plaignent des effets dont elles chérissent les causes. » Je vais tenter de répondre à la fameuse  question qui vous taraude depuis quelques moments », vous dites bien depuis quelques moments. Vous n’êtes pas trop enclin à faire travailler votre mémoire. La question d’autres se la posent depuis des décennies Je vous cite  Pourquoi les hadjaraïs sont utilisés comme accessoires pour la conquête du pouvoir ? Et une fois au pouvoir…» Formulée par mes soins en m’inspirant de la conception que vous avez de la chose, votre question peut être comprise comme telle Les hadjaraïs ont toujours été avec d’autres bien sûr, de tous les combats et répondent absents quand il est question du partage du gâteau n’est-ce pas ? Votre question me parait tout à fait légitime quand on se met dans la logique conceptuelle de leurs différents compagnons d’armes. La question, et la réponse votre désir en somme que vous attendez sont malsaines dans leur essence, s’il faut inscrire une telle approche dans un cadre large, national. Faut-il continuer à cultiver un tel état d’esprit sans perpétuer les maux dont est sujet notre cher pays ? N’est-il pas urgentissime de songer aux voies et moyens qui pourraient nous permettre d’éradiquer ces pandémies afin que le Tchad soit viable ? Autrement, nous nous retrouverons face à de tels phénomènes de façons itératives et récurrentes qui conduiront notre pays de son agonie actuelle à une disparition inéluctable. Surpassons-nous mais ne soyons pas masochistes. En effet notre officier de police et à sciences Pô à Marseille justement, trouve que les hadjaraïs sont utilisés comme accessoires dans les différents combats. Accessoires, je récuse le mot à moins qu’en dehors du bel accent chantant, les marseillais prennent leurs aises en définissant autrement les mêmes vocabulaires de la langue française. Ou faut-il accorder cette bévue, à l’actif de faute d’attention, histoire d’avancer. Mais je vais m’hasarder dans la voie anthropologique pour lever toute équivoque Le hadjaraï pas de la ville comme ils aiment à le répéter est le produit d’un environnement physique et social cristallisé par la rudesse spatiale, un relief abrupt où il faut composer adroitement avec des éléments hostiles, des normes éthnosociales rigides, une éthique ferme. Ces éléments ont fait cet homme sociable, affable, discipliné mais insoumis durant la colonisation, se voyant dominés et impuissants face aux forces coloniales, une centaine de jeunes filles et garçons gravirent la montagne une fois arrivés au sommet, ils se sont tenu les mains et se sont laissé tomber dans le vide.–témoignage révélé dans un ouvrage dont l’historien KODI Mahamat a dans sa bibliothèque et dont j’ai égaré les réfé Le hadjaraï par essence est sincère, fidèle et confiant qualités qui frisent la naïveté ou perçues comme telles ; Il ne redoute pas le sacrifice. Il est en général courageux et endurant. Ses qualités intrinsèques n’ont pas échappé aux colons Au Tchad, Le Guéra constituait le principal réservoir supplétif de l’armée française en difficultés. L’embryon de l’armée nationale tchadienne et de la gendarmerie est constitué en bonne partie des ressortissants du Guéra. Paradoxalement, nombreux étaient décorés de la croix de la valeur militaire par la mère patrie et remerciés pour services rendus à la France, mais n’auront pas l’aptitude militaire de franchir le grade fatidique d’adjudant-chef dans les corps nationaux. Une consolation En janvier 1973 la promotion de la gendarmerie avait été baptisée à titre posthume promotion DAGA. En 1979, des bataillons entiers anciens de l’armée nationale avaient rejoint les de Habré faisant le gros de troupes. Tandis qu’autour de l’intrépide ’Abdelaziz Izzo Miskine, bon nombre de ressortissants du Guéra combattaient dans les de Goukouni ; alors que le chef d’état-major de de feu Acyl Ahmat que la terre lui soit légère, n’était autre que le Vaillant Gamané que la paix soit sur lui. La région du Guera de par ses fils était à elle seule une tendance. Erreurs d’appréciation des uns et des autres ? Engagements sans à priori justifiés par des raisons idéologiques qui excluaient l’exclusivité d’une considération régionale et/ou tribale ? Notre souhait aurait été que ce potentiel conjugué aux efforts d’autres hommes de bonne volonté aurait pu contribuer à un Tchad autre que celui que nous connaissons. La philosophie du hadjaraï parait incompatible et s’accorde mal avec la forme de la gestion de la cité à laquelle nous commençons à nous faire. Paradoxalement, par sarcasme on nous prête le  nom » de caillou. Étymologiquement caillou vient du latin calculus d’où l’origine du mot calcul en français. On ne prête qu’aux riches dit-on, alors que le hadjaraï n’intègre pas le calcul dans ses calculs tout simplement parce qu’il n’en est pas question quand il s’agit des rapports humains. La parole donnée est un gage, un pacte scellé est sacré. Il lui arrive de ne pouvoir se détacher de son moule. Il a toujours tendance à penser que l’autre a la même échelle d’appréciations d’éthiques que lui. Ce qui n’est pas le cas dans ce Tchad de prédateurs. C’est à vous donner la nausée n’est-ce pas Monsieur l’officier de la police ? Un peu d’antiémétique ne vous fera pas du mal. Au point de vous renier car tout simplement vous accusez la nature et ou le destin, et Je vous cite  Que le sort a fait que nous soyons de la même région…». Courage, fuyons les montagnes. Pour faire simple, je vais être amené à recourir à feu Senghor qui dans une réflexion de bon sens et qui doit interpeller tout bon nègre disait  Il n’y a pas des français noirs, il y’a des noirs franç Subtile approche. Incombe à vous alors de faire de votre propre mot compliqué et complexé  L’hadjaraïtude » ce que bon vous semble. Officier rompez le rang. Faites une cure d’antihistaminique qui vous guérira de l’allergie des ponctuations dont vous souffrez. Vous aurez le mérite d’épargner à vos lecteurs d’interpréter confusément vos propos dont l’un des paragraphes souligne  Particularité démontrée avec la découverte des charniers à 150 mètres de son domicile de quartier de sabanghali le 16/12/1980 feu Miskine ne pouvait ignorer l’existence ». Rien que ça ! Un peu d’exercices et on retrouverait les victimes de cette barbarie Que Dieu ait leurs âmes dans la cour de la maison du défunt. Vous trouvez  Que le génocide survenu quelques années après n’était que bêta ». Quelle que soit la position de votre variable, il existe des valeurs qui lui sont soit supérieures, inférieures ou égales. On ne va pas se livrer à une algèbre macabre et litanique mais retenez seulement que le génocide défini comme l’extermination en masse d’un groupe pour une raison ou une autre ne peut être gradué et sur quelle échelle ? Un génocide est un génocide. -‘’Chacun préfère plutôt croire que juger’’ Sénèque. Et subitement. Vous pensez aux points là où on ne vous attend pas. Salut l’artiste.  Il n’est pas dans mon intention d’absoudre quiconque loin de moi toute idée de distribuer de bons et de mauvais points». Commencez déjà à être généreux avec vos points à vos propres phrases. Et si vous voulez qu’on s’emploie à donner des points. Au vu et à la lecture de votre papier duquel je retiens le contenu, stylistiquement incohérent, constitué des phrase biaisées manque de courage dans l’intention, un argumentaire insuffisant, un fond vindicatif révélé par des phrases où les vocabulaires les plus courants sont écorchés, une syntaxe démembrée.. Pour tous ces attendus, Monsieur l’officier vous méritez un zéro pointé. Il n’est pas original que d’affirmer à être loin et longtemps de son terroir, nous perdons non seulement notre état d’âme mais aussi nos réalités. Savez-vous qu’en bons montagnards chez les hadjraïs, la représentativité de la communauté même traditionnelle ne repose pas sur un hypothétique croisement des chromosomes. En clair ce n’est pas une question d’hérédité ou un fait systémique. Le chef est désigné en fonction de sa probité, de sa personnalité, de sa prestance…Au chef désigné de ne pas trahir la confiance qui lui est faite et qui lui confère la légitimité. D’être à la hauteur. Autrement il est destitué comme il a été désigné. Ceci étant souligné, les représentants actuels qui souffrent d’insuffisances à votre goût, et rassurez-vous. Je ne vous déments pas, mais je m’interroge quelles marges de manÅ“uvres ont-ils ? Pour réaliser votre vÅ“u au cas où vous regagnez le rang pour les faire partir il ne suffit pas de se contenter du gentillet espace que nous offre le site ialtchad. Il faut plus. À bas alors les tenues de parades, d’officiers soient-elles Rien n’est plus aisé que de se retrouver au sud de la France et vilipender des jeunes  quelques » selon vous- pourquoi pas 2 ou 3 pendant qu’on y est-qui s’évertuent à se retrouver au sein des associations que vous trouvez modestement caricaturales, afin de confronter leurs idées, approfondir des réflexions avec le seul souci de dégager des projets susceptibles d’améliorer le lendemain ? Contrairement à ce que vous avancez les jeunes de l’AJEG ne sont nullement en quête d’un symbole mais s’identifient à un homme dont les qualités humaines, entre autres le partage méritaient le respect. Tout ce qu’il entreprenait, il le faisait avec abnégation. Humain, tolérant en dépit de ses fulgurants emportements connus de tous, son courage et sa témérité forçaient l’admiration et le respect des combattants indisciplinés. Idriss Miskine incarnait le tchadien fier et sans complexe dans un Tchad à l’image du Guéra où musulmans avec des imams de renom, des chrétiens les 2 premiers jésuites tchadiens et des animistes des chefs de culte margaï respectés cohabitent en intelligence et en harmonie. Oui à cet homme tout simplement en l’homme que les jeunes de l’AJEG pas qu’eux se reconnaissent... Attitude qui nous réconforte d’autant plus que cette jeunesse fait montre d’une prise de conscience en parfaite adéquation avec les soucis de tout digne tchadien Un Tchad de paix, de tolérance et de solidarité excluant les considérations religieuses, régionales. Haï ou adulé Idriss Miskine ne laissait personne indifférent. À cet égard, même ses adversaires pas ses ennemis comme il aimait à le répéter, trouvaient en lui l’homme fédérateur, l’homme du consensus. L’option du 3e homme susurrée dans certaines chancelleries ne gambergeaient pas dans l’esprit des politologues ès affaires tchadiennes par hasard. Elle traduisait le souci de matérialiser l’aspiration d’un peuple tchadien dépassé par les affres des soubresauts politico-militaires de leur pays. Approché par les milieux français, Idriss Miskine de retour de Paris s’est confié à Habré -pas moins-. Fidélité, naïveté, Je penche pour les deux. Habré n’a pas attendu longtemps pour traiter de ‘’pauvre imbécile le conseiller de François Mitterrand ‘’ lors d’une conférence de presses qui a eu d’échos en France. Le journal le monde en avait fait la une. Soupçonneux, était Habré qui adepte des pratiques occultes, avait demandé le concours d’un marabout du nord du Cameroun féru en voyances afin de lui déterminer le devenir de son règne. La prédication n’avait pas tardé et révélait Votre futur remplaçant se prénomme Idriss. Ca peu heurter les incrédules et ébranler la rationalité. Rien n’eut été su si le vénérable marabout par acquis de conscience ou par remords avait dépêché un de ses disciples auprès de la famille du défunt pour leur exprimer sa compassion et ce, après la destitution d’Habré bien sûr et la prise du pouvoir par Idriss…Déby celui-là . En 1980, j’avais eu le privilège de recevoir une lettre très révélatrice émanant d’Idriss alors qu’il partait à Nairobi via Kinshasa accompagné de Monsieur Ali Salim. Laquelle lettre dont je suis encore en possession mentionnait dans un des paragraphes  …Quant à moi ne te fais pas de soucis. Au moment où notre pays traverse la plus dure, la plus rude histoire de son existence ma vie n’a de sens qu’en témoignant d’une manière positive pour son devenir, son avenir en tant qu’État, en tant que Nation. Je peux disparaÃtre d’une minute à l’autre par une balle ou par une fatalité quelconque. Ainsi je serai arraché aux miens... ;». Au-delà du caractère prémonitoire de la lettre, ces passages impriment la volonté inébranlable et l’ambition de l’homme pour son pays, tout en ayant conscience du sacrifice à consentir. En devisant avec quelques politiques tchadiens adversaires d’hier, amis ou anciens compagnons jusqu’à la ‘’fatalité’’ avec lesquels il m’avait été donné de partager l’intimité du contenu de la lettre, une fois la tristesse nostalgique contenue, des gorges encore nouées et vibrantes s’accordent finissons l’œuvre. Oui Å“uvrons pour  l’avenir, le devenir de notre pays en tant qu’Etat, en tant que À Dieu nous appartenons et à lui nous retournons MISKINE repose en paix.

a dieu nous appartenons et à lui nous retournons